La grande tradition du veau élevé sous la mère
Dans les années 70, le veau “industriel” est roi. Tout est conçu pour faire de la productivité et de la quantité à moindre coût. L’inconvénient est que ces veaux nourris avec de l’aliment reconstitué n’ont aucun goût et rendent de l’eau au lieu de faire du jus.
Le veau sous la mère entre alors en scène. Son objectif : redorer le blason d’une production traditionnelle, au pis de la vache, en mettant en valeur le travail des producteurs et en proposant une qualité de viande supérieure.
Depuis, le veau sous la mère a conquis les restaurants et les boucheries artisanales. Il est désormais largement reconnu et apprécié des consommateurs. Il a permis à nombre de petits éleveurs de continuer à vivre dignement de leur métier. Il est devenu l’un des emblèmes de la qualité et de la tradition “made in Sud-Ouest”.
S’il permet une honnête valorisation, le veau sous la mère n’est cependant ni une activité facile ni une solution miracle.
Bien élever un veau sous la mère exige beaucoup de soins, beaucoup de présence, beaucoup de travail. Il est souvent difficile d’intéresser les jeunes et compliqué de se faire remplacer tant sont grandes les contraintes.
Le terroir, la génétique, l’élevage ... nombre de variables influent sur la qualité finale d’un veau sous la mère. On respecte scrupuleusement le cahier des charges du Label Rouge pour les carcasses et la démarche Grain de Soie permet de garantir le top niveau à chaque fois.